Real Time Economic Calendar provided by Investing.com.

J’ai tout abandonné après mon doctorat — et j’ai failli me retrouver à la rue

J’ai tout abandonné après mon doctorat — et j’ai failli me retrouver à la rue”






Quand Sara a décroché son doctorat en ingénierie biomédicale, tout le monde pensait qu’elle allait enfin “réussir sa vie”.
Mais à peine diplômée, elle a fait un constat brutal : elle ne voulait plus travailler dans ce domaine.
Ce choix, elle l’a payé très cher.

 Un doctorat, mais aucun plan

En 2023, fraîchement diplômée, Sara se retrouve sans emploi, sans direction, et surtout… sans envie de continuer dans le monde académique.
Elle venait de passer des années dans des laboratoires, à travailler jusqu’à 14 heures par jour, week-ends compris, pour chercher des résultats qu’elle ne comprenait plus vraiment.

“Je savais que je ne pouvais plus continuer, mais je ne savais pas quoi faire d’autre.”

 Une passion cachée… révélée trop tard

En fouillant dans ses souvenirs, une chose lui revient : elle adorait écrire.
Contrairement à ses collègues, elle aimait rédiger des articles scientifiques, préparer des présentations, vulgariser la recherche.

C’est là qu’une idée germe : et si elle devenait rédactrice scientifique ?

Problème : ce métier est quasiment inexistant au Portugal, son pays d’origine. Elle se lance donc à l’international.

 Un marché impitoyable, un compte en banque vide

Pendant six mois, elle postule partout.
Elle reformule son CV, suit des ateliers gratuits, contacte des centaines de personnes sur LinkedIn.

Mais rien n’y fait.
Rejet sur rejet.

“Sans diplôme en écriture, personne ne me faisait confiance.”

Sara voit ses économies fondre. Elle accepte des petits jobs pour survivre : ménage, billetterie, missions ponctuelles. Elle refuse les sorties, les mariages, les vacances.

Elle tente aussi le freelance : aide à la rédaction de mémoires, correction de rapports... Mais c’est instable. Et parfois, zéro client pendant tout un mois.

 L’opportunité de la dernière chance

Alors qu’il ne lui restait que deux mois de budget, un message inattendu change tout : une recruteuse américaine, ayant vu son profil, lui propose un poste similaire à celui qu’elle avait visé au départ — dans un autre département.

“Ils voulaient m’embaucher, même sans diplôme officiel en rédaction. Et ils couvraient même mes frais de relogement.”

Elle dit oui sans hésiter. Elle fait ses valises. Elle quitte le Portugal. Et elle entame enfin la carrière de ses rêves.

 Ce qu’elle retient :

“Être débrouillarde, ça paie. Être résiliente, ça paie. Ne jamais lâcher, c’est ce qui m’a sauvée.”

Commentaires

Technical Summary Widget Powered by Investing.com

Retrouvez-nous sur nos réseaux sociaux